Les étudiants issus du séminaire de Littérature Comparée de l’année universitaire 2009-2010, avec le soutien et la supervision de leur professeur, ont décidé de prolonger la réflexion comparatiste collective menée à l’occasion des séances du séminaire et ont eu l’idée de regrouper d’autres jeunes chercheurs (mémorants, doctorants, post-doctorants, jeunes académiques), à la fois internes et extérieurs à l’UCL, autour d’un même sujet de réflexion, fixé et problématisé lui aussi collectivement à partir de différentes propositions initiales présentées singulièrement par les étudiants participant à la mise en place du projet.
Vous êtes tous invités à la Journée d'Etudes Internationale Jeune Recherche
QUAND LA LITTERATURE FAIT SENSArgumentaire Cette journée d'études internationale organisée par la Chaire de Littérature Comparée de l’Université Catholique de Louvain, en collaboration avec les jeunes chercheurs comparatistes (mémorants et doctorants), se veut l’occasion d’une nouvelle réflexion autour de l’écriture des sens. Qu’ils soient présents ou absents, exacerbés ou tronqués, leurs enjeux et leur portée dans l'expérience littéraire méritent d'être appréhendés avec attention. La bibliographie existante atteste le caractère récurrent d’un tel questionnement et, surtout, donne à voir les multiples pistes qui peuvent être parcourues afin de cerner, au sein des études littéraires, un objet qui demeure toutefois complexe. Car l’écriture des sens n’est pas exclusivement de l'ordre du descriptif, voire de l’anecdotique, mais elle est également (et principalement) de l’ordre de la connaissance de soi et du monde.
Dès lors, il s’agit de penser précisément le lien entre sensorialité et littérarité et de saisir les significations épistémologiques et scripturales de ce rapport. Dans l'espace textuel, la question peut être posée de savoir s'il y a des dispositifs scripturaux propres à l'expression des sens. Leur représentation demeure-t-elle constante dans le temps comme dans l'espace, d’une civilisation à l’autre ? Comment l’écriture prend-elle en charge les traitements distincts (déréglements, altérations, pertes, etc.) que peuvent subir les sens ? D’autres questions pourront être abordées si l’on considère que la mobilisation des sens dans l’écriture dépasse le cadre textuel pour véhiculer le passage d’une instance productrice à une instance réceptrice.
Bientôt le programme en ligne...Comité d’organisation de la Journée
Erica DURANTE (professeur de « Littérature Comparée »)
1) Amaury DEHOUX (mémorant en « Littérature Comparée », deuxième master)
2) Eléonore QUINAUX (doctorante en « Littérature Comparée »)
3) Elodie LUFIN (mémorante en « Littérature Comparée », deuxième master)
4) Florence MEURÉE (mémorante en « Littérature Comparée », deuxième master)
5) Guillaume LOSSEAU (mémorant en « Littérature Comparée », deuxième master)
6) Isabelle DE MEESE (mémorante en « Littérature Comparée », deuxième master)
7) Marie-Odile SAC (mémorante en « Littérature Comparée », deuxième master)
8) Yumiko MURANAKA (mémorante en « Littérature Comparée », deuxième master)